
Une association demande de mieux réglementer les logements Airbnb
TVA Nouvelles
À quelques mois des élections provinciales, la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) a interpellé les partis afin de revoir le cadre législatif pour la location des logements Airbnb, au moment où de nombreux ménages ont de la difficulté à trouver un logement.
• À lire aussi: Effet AirBnb: Toujours sans logis depuis le 1er juillet
• À lire aussi: Baie-Saint-Paul limitera le nombre d’Airbnb sur son territoire
Près de 4,8 % de membres sondés de la CORPIQ ont indiqué qu’ils avaient été confrontés à une situation où des locataires ont sous-loué illégalement leur résidence sur Airbnb.
Un minimum de 13 000 logements au Québec ferait ainsi partie d’une sous-location illégale par un locataire, selon la corporation.
«Les propriétaires de logements locatifs s’efforcent toujours d’offrir un toit à 1,3 million de ménages avec bienveillance dans un contexte de rareté dans plusieurs régions.
Ceux-ci en assurent l’entretien, mais voient la vocation de leur logement être détournée par des locataires qui veulent monnayer l’espace illégalement à des fins touristiques», a déclaré la CORPIQ par communiqué, jeudi.
«Le législateur doit renforcer sa loi et mieux protéger les propriétaires et le parc locatif au Québec. Ce phénomène est la pointe de l’iceberg» a expliqué M. Marc-André Plante, directeur, Affaires publiques et Relations gouvernementales de la CORPIQ.
Il suggère notamment d’octroyer davantage d’amendes envers les contrevenants et de mieux surveiller la commercialisation des logements par des locataires.
