Un tiers des travailleurs québécois recrutés grâce à de meilleures conditions
TVA Nouvelles
Un tiers des travailleurs québécois disent avoir été recrutés par une organisation offrant de meilleures conditions de travail au cours des six derniers mois.
À l’échelle du pays, 26 % des répondants d’un sondage d’ADP Canada et de Maru Public Opinion affirment la même chose.
On apprend aussi dans cette enquête que 43 % des travailleurs québécois souhaiteraient bosser à distance tous les jours. Il s’agit du plus fort appui envers le télétravail complet à travers le pays.
Cet engouement pour le télétravail n’est pas étranger au fait que la conciliation travail-vie personnelle a supplanté le salaire comme principal facteur de motivation pour se lever le matin et travailler.
Pour 31 % des répondants, l’équilibre entre les obligations professionnelles et la vie personnelle est l’avantage plus significatif à leurs yeux au sein d’une organisation, devant le salaire (20 %). Chez les télétravailleurs et les 35-54 ans, on parle d’un résultat respectif de 39 % et de 42 % en faveur d’une plus grande conciliation.
«Les données nous indiquent qu’il y a eu un changement important dans ce que les travailleurs canadiens valorisent dans leur milieu de travail actuel et ce qu’ils recherchent chez leurs futurs employeurs, a dit Heather Haslam, vice-présidente du marketing d’ADP Canada, dans un communiqué mercredi.
«Pour ce qui semble être la toute première fois, de plus en plus de Canadiens - notamment ceux qui travaillent à distance - privilégient la conciliation travail-vie personnelle plutôt que le salaire», a ajouté Mme Haslam.
De plus en plus d’employés pourraient ainsi se mettre à lorgner un autre emploi répondant mieux à la conciliation souhaitée entre leur emploi et leur vie personnelle. L’enquête montre que plus de trois travailleurs canadiens sur cinq (63 %) commencent d’ailleurs à considérer un nouveau défi professionnel.
L’enquête indique de plus que 15 % des Canadiens ont quitté leur emploi, leur secteur d’activité ou même le marché du travail depuis le début de la pandémie. Chez les télétravailleurs, cette donnée grimpe même à 22 %.
Les négociations entre le syndicat des deux plus grandes entreprises ferroviaires au Canada et leurs employeurs sont au point mort depuis les six derniers mois. Le 1er mai dernier, le syndicat représentant près de 10 000 employés du Canadien National (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) avait obtenu un mandat de grève.
Une résidente de Blainville ne fait plus confiance aux clés intelligentes depuis qu’elle s’est fait voler sa voiture le mois dernier, mais elle estime que le problème est plus profond, ayant constaté que les bandits savent quoi faire pour déjouer les dispositifs de protection antivol comme les systèmes de traçage.