Un squelette d’une baleine bleue exposé au Telus World of Science d’Edmonton
Radio-Canada
Le Telus World of Science d’Edmonton propose à partir de samedi une nouvelle exposition sur les baleines bleues. Le squelette d’un de ces mammifères marins est notamment exposé.
Alan Nursall, président et directeur général du centre, raconte que ce squelette porte en lui une histoire tragique, car il s’agit du squelette d'une des neuf baleines bleues mortes en 2014 sur la côte sud-ouest de Terre-Neuve.
Le PDG pense que cette exposition est un moyen de faire connaître au grand public l’histoire des rorquals bleus et l’importance de protéger ces animaux en voie de disparition.
Les baleines sont des créatures exceptionnelles et beaucoup d'espèces de baleines ont été chassées [à outrance], remarque-t-il. Les baleines bleues ne se reproduisent pas rapidement et ça prend du temps pour la population de croître, alors qu’elles ne sont pas très nombreuses.
Tara Ewing est venue de Lethbridge avec ses enfants pour voir de la famille à Edmonton. En arrivant sur place, le squelette l’a impressionnée. Selon elle, il est plus important que ses enfants voient ces animaux en vrai plutôt que dans un livre ou sur un écran de télévision.
Outre le squelette gargantuesque situé en plein milieu de l’exposition, une réplique grandeur nature d’un cœur d'une baleine bleue est aussi présente. Aurora, une petite fille en visite avec sa famille, dit qu’elle n’a jamais pu admirer « quelque chose d’aussi étrange dans [sa] vie ».
L’une des scientifiques du Telus World of Science, Marie McConnell, explique qu'il y a peu de différence entre un cœur humain et le cœur d’une baleine bleue. Elle précise que l’animal a dû passer par plusieurs stades de l'évolution pour arriver au mammifère marin que l’on connaît.
Ces animaux sont absolument énormes, s’exclame-t-elle. Nous avons tendance à considérer le dinosaure à long cou [le sauropode] comme l'animal le plus long auquel nous puissions penser, mais les baleines bleues peuvent mesurer jusqu’à un sauropode et demi de long.
Bien que l’océan soit à plus de mille kilomètres, la scientifique rappelle que les habitants d’Edmonton sont plus proches de l’océan qu’ils ne le pensent. Tout ce qui va dans notre eau finit en aval dans un océan, précise-t-elle.
