Un Sherbrookois accusé d'avoir tenté d'étrangler une policière lors de la Fête du Canada
TVA Nouvelles
L'homme accusé d’avoir étranglé une policière lors des manifestations contre les mesures sanitaires la veille de la fête du Canada à Ottawa est un Sherbrookois qui a déjà été épinglé pour avoir injurié un élu municipal et porté entrave à un policier.
Quatre chefs d’accusation pèsent contre Charle Laurendeau, 29 ans, la plus grave étant d’avoir tenté d’agresser la policière en question. Les trois autres chefs sont liés à l’agression de cette dernière ainsi qu'à la perturbation de son travail et de la paix.
M. Laurendeau était toujours détenu jeudi, le juge de la Cour criminelle de l’Ontario ayant refusé de le libérer à deux reprises, soit le 1er et le 5 juillet. Il doit comparaitre le 14 juillet prochain.
L’incident s’est déroulé le 30 juin dernier, la veille de la fête du Canada, sur le site du Monument commémoratif de guerre du Canada, à proximité du Parlement.
Des images de l’incident disponibles sur les réseaux sociaux montrent un important branle-bas de combat entre des manifestants et des policiers qui s’est soldé avec plusieurs arrestations très musclées sur le site du Monument.
Deux autres hommes ont été arrêtés et détenus au même moment, soit Andreas Alexopoulos, un Montréalais de 25 ans, ainsi que Calvin Tortolo, un Torontois de 30 ans.
Malgré des accusations d’agression à l’endroit d’un policier, ils ont tous deux été relâchés le 1er juillet après avoir versé des cautions de 5000 $ chacun.
M. Laurendeau n’en est pas à sa première bévue. En novembre 2020, il a été condamné à payer 296 $ d’amende pour entrave à un policier à Sherbrooke. Puis, en avril 2021, il s’est fait coller une amende pour avoir «injurié un élu ou un fonctionnaire», toujours à Sherbrooke.
Une proche qui ne voulait pas être identifiée a expliqué que l’accusé vivait avec des problèmes de santé mentale et une forme légère d’autisme. Il refuserait toute forme d’aide autant du système public que de sa famille.