Un producteur végétalien reçoit une amende pour avoir utilisé le terme «fromage»
TVA Nouvelles
Le producteur québécois de fromage végétalien Rawesome a été sommé d’une amende en 2018 puisqu’il n’a pas le droit d’utiliser le terme «fromage» pour décrire ses produits.
Victor Belev, propriétaire de Rawesome, est donc en croisade depuis pour obtenir gain de cause.
«C’est une question de liberté d’expression», affirme celui qui s’est adressé à la Cour supérieure dans le but de faire invalider le règlement.
Il s'agit d'un réglement fédéral, mais sur l'île de Montréal, c'est la municipalité qui a la tâche d'inspecter les épiceries, producteurs agroalimentaires et marchés pour s'assurer qu'il soit respecté.
«C’est important de nommer le produit correctement, c’est un vrai fromage de noix de cajou non laitier», poursuit M. Belev.
Il estime que l’appellation «fromage» sur ses produits n’induit pas en erreur les consommateurs.
«C’est un fromage qui ne porte pas à confusion», insiste le producteur.
Il dénonce d’ailleurs le fait que le règlement date de 1979 et qu’il se soit plus adapté à la réalité d’aujourd’hui.
Pour lui, pas question d’appeler ses produits des «fauxmage», comme certains autres fromages végétaliens le font.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».