Un ministre albertain démissionne en raison de consommation d’alcool au travail
TVA Nouvelles
Le ministre de l’Agriculture et de la Forêt de l’Alberta, Devin Dreeshen, a démissionné vendredi, en raison de sa consommation d’alcool au travail.
«J’accepte que ma conduite personnelle en matière d’alcool soit devenue un problème pour le gouvernement dans son ensemble. Je regrette profondément que ce soit le cas, mais j’ai décidé qu’il était préférable pour moi-même et pour la province de démissionner de mon poste et de me concentrer sur ma santé et mon bien-être personnels», a partagé l’ex-ministre sur Twitter. Il restera tout de même député.
Le ministre associé du Développement économique rural, Nate Horner, a pris sa relève en tant que ministre de l’Agriculture et des Forêts.
Dans une conférence de presse séparée, la députée néo-démocrate Kathleen Ganley a déclaré que le gouvernement a l’obligation de fournir un environnement de travail sûr, en particulier un environnement exempt de harcèlement dirigé contre les femmes.
«Ils n’ont manifestement pas réussi à le faire», a-t-elle déclaré. «En ce qui concerne le ministre, j’espère qu’il pourra obtenir l’aide dont il a besoin pour faire face à ses problèmes de santé.»
Dans une poursuite déposée en octobre, une ancienne employée du gouvernement Kenney a allégué que M. Dreeshen buvait au travail et qu’il avait dépassé les bornes au moins une fois.
Obtenu par le «Edmonton Journal», l’ancienne chef de cabinet du ministre de l’Emploi, de l’Économie et de l’Innovation, Ariella Kimmel, a allégué que lors d’un rassemblement dans le bureau de M. Dreeshen fin octobre 2020, elle a exprimé son inquiétude au ministre concernant son niveau d’intoxication, l’exhortant à arrêter de boire.
Après le dépôt de la poursuite, ce dernier a dit à CBC qu’il n’avait pas de problèmes d’alcool.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».