
Un Grand Prix polluant dans un Montréal qui se dit vert
Le Journal de Montréal
Le Grand Prix et l’éloge de ses gros bolides n’ont plus lieu d’exister dans une ville qui se veut verte comme Montréal, estiment des environnementalistes.
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« La F1, ce n’est rien d’autre qu’une grande campagne de publicité pour l’automobile », résume Blaise Rémillard, du Conseil régional de l’environnement de Montréal.
« Et ça, c’est tout à fait incompatible et incohérent avec nos ambitions d’être une ville qui démontre un leadership environnemental comme Montréal. »
Le cabinet de la mairesse Valérie Plante a refusé nos demandes insistantes d’entrevue.
« Il appartient aux organisateurs d’expliquer comment ils comptent contribuer aux efforts de transition écologique », s’est-on borné à nous répondre.
Projet Montréal a été pourtant élu sur la base d’ambitieux engagements reliés à l’environnement.
