Un fonds albertain géré par des femmes veut s’aventurer dans le domaine agroalimentaire
Radio-Canada
Les femmes qui se lancent dans le milieu des affaires doivent souvent relever des défis auxquels les hommes ne sont pas confrontés. Les appuyer financièrement est une des missions que s'est données The51, un fonds de capital-risque établi en Alberta qui vise à exploiter la force du féminisme financier.
Le fonds, ainsi nommé parce que les femmes représentent 51% de la population, vise à démocratiser l'accès au capital pour elles.
Katie Wilson a reçu l'aide de The51 pour fonder sa propre entreprise.
J'étais enceinte quand j'ai amassé des fonds pour lancer mon entreprise. Je ne l'ai dit à aucun de mes investisseurs. Quand je leur ai appris, parce que j'ai dû accoucher plus tôt que prévu, ils m'ont appuyé, raconte-t-elle. Le fait de ne pas l'avoir dit plus tôt est révélateur. Une partie de moi pensait que cela pourrait nuire à mes chances de convaincre des investisseurs.
Même écho chez Bethany Deshpande qui a fondé SomaDetect, une entreprise agrotechnologique établie à Halifax ayant bénéficié d'un investissement de The51.
La collecte de fonds est vraiment un défi pour tout le monde, mais il ne fait aucun doute que les femmes doivent affronter une autre forme de défi que les hommes n'ont peut-être pas à relever, avance-t-elle.
Le fonds The51 a été fondé l'an dernier par trois femmes de Calgary, Shelley Kuipers, Alice Reimer et Judy Fairburn, qui cumulent plusieurs années d'expérience dans le milieu des affaires.