
Un entêtement qui conduit St-Louis vers l'échec Un entêtement qui conduit St-Louis vers l'échec
TVA Nouvelles
Le Canadien a gagné hier soir à Columbus, grand bien lui fasse, mais on ne peut le croire relancé pour autant. Le Tricolore a battu un adversaire prenable, qu’il a su prendre.
Mais victoire ou défaite, ça m’importe peu dans les circonstances. J’ai envie qu’on parle de Martin St-Louis.
J’ai le goût de jaser du coach, parce que je n’aime pas ce que je vois. Il semble perdre à vue d’œil le plaisir de diriger. Cet homme qui venait à l’aréna en courant avec le sourire aux lèvres est désormais abattu et à court de solutions.
Martin n’a plus envie de dédramatiser la situation pénible de son club devant les médias après les matchs. Il peine à trouver du positif, lui qui en trouvait après une volée de 8-2 en octobre.
Pire, on l’entend réfléchir devant des médias qui pourtant sont très, très loin de Larry Brooks, la petite peste du New York Post. On ménage Martin, parce que la culture à Montréal est désormais de traiter avec grand respect le coach du Canadien.

Imaginez que votre famille a un billet gagnant pour aller à La poule aux œufs d’or, mais que c’est votre oncle Fernand qui y va. Il arrive là en camisole, avec du poil sur les épaules et quelques cheveux gras. Il fait un rot involontaire en se présentant. Et il choisit l’œuf, même si l’enveloppe contenait quatre fois plus d’argent.












