Un camping clandestin continue d’exaspérer des citoyens de Longueuil
TVA Nouvelles
La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, s’attire les foudres de citoyens du quartier formé des rues Bourassa, Després et Joliette parce que l’organisme La Halte du Coin, autour duquel gravite une quarantaine de sans-abris, n’a toujours pas quitté les lieux, tel que promis en juin dernier.
• À lire aussi: Campement d’itinérants à Longueuil: la ressource d’aide va déménager
• À lire aussi: Un imposant campement d’itinérants aux abords d’une école primaire inquiète à Longueuil
• À lire aussi: Itinérance et pauvreté extrême: «On dirait qu’ils ne veulent pas nous aider»
Lors du passage de TVA Nouvelles mardi, l’imposant camping clandestin comptait toujours une vingtaine de tentes. Celui-ci est situé à proximité d’une école primaire, d’une bibliothèque municipale et d’un parc pour enfant. La cohabitation est devenue invivable, selon les citoyens rencontrés près du site et les changements promis par la mairesse Fournier ne sont toujours pas en vigueur.
L’organisme La Halte du Coin, qui offre de l’hébergement à 35 personnes et des besoins essentiels de base aux itinérants, devait être relocalisé au début du mois d’août dans un immeuble municipal du boulevard Curé-Poirier Est, mais rien de cela n’est fait. Les gens du secteur s’impatientent et veulent le départ des campeurs en même temps que l’organisme.
«La Ville de Longueuil travaille en étroite collaboration avec la Halte du coin, le CISSS et le cabinet du ministre Lionel Carmant afin de relocaliser le refuge dans l’immeuble municipal du 1, boulevard Curé-Poirier Est. Le déménagement aura lieu d’ici le 23 août, soit avant la rentrée scolaire», a déclaré le cabinet de la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier.
TVA Nouvelles a aussi constaté la présence d’une dizaine de campeurs qui ont installé leur tente dans un autre secteur de la ville situé sur une plage près du fleuve Saint-Laurent. Certains d’entre eux y vivent depuis quelques mois.
