
Un budget qui laisse les PME de l’Est-du-Québec sur leur faim
Radio-Canada
Des petites et moyennes entreprises (PME) de l’Est-du-Québec restent sur leur faim après la sortie du budget du gouvernement Legault mardi. Plusieurs enjeux ne seraient pas réglés et certaines entreprises affirment être les grandes oubliées de ce budget.
Plusieurs petite et moyenne entreprisePME s’attendaient à recevoir davantage d’investissements de la part du gouvernement pour faire face aux répercussions de l’inflation et de la pénurie de main-d'œuvre.
Avec l’inflation, des entreprises de l’Est-du-Québec doivent augmenter les salaires pour rester compétitives et attirer la main-d'œuvre.
L’embauche de travailleurs étrangers est une façon de combler le manque d’employés.
Le gouvernement débloque par ailleurs 290 millions de dollars sur cinq ans pour renforcer l’intégration en emploi des personnes immigrantes.
Sur la Côte-Nord, la directrice générale de la Chambre de commerce de Sept-Îles–Uashat mak Mani-utenam, Jessica Bélisle, considère que ce n’est pas assez.
On aurait aimé voir plus d’actions mises sur l’immigration, selon nous c’est ce qui va nous aider ici sur la Côte-Nord à combler cette pénurie de main-d'œuvre, dit Mme Bélisle.
Même son de cloche à la chambre de commerce Kamouraska-L'Islet. La directrice générale, Nancy Dubé, considère que le budget de Québec ne contient pas grand-chose concernant la pénurie de main-d'œuvre.
Il n’y a rien sur l’immigration, sur la diminution des délais. J’ai un entrepreneur qui s’est confié et m’a dit qu’il est obligé de refuser des contrats. Ça lui coûte 12 000 $ chaque fois qu’il veut amener un immigrant dans son entreprise. Il ne se sent pas accompagné [par Québec], raconte Mme Dubé.
