
Un ancien journaliste de Sudbury condamné dans une affaire de pornographie juvénile
Radio-Canada
L’ancien journaliste sudburois Callam Senyk-O’Flanagan, aussi connu sous le nom de Callam Rodya, a été condamné à une peine conditionnelle de neuf mois jeudi. Il a plaidé coupable d'action indécente dans une affaire de pornographie juvénile.
Le trentenaire purgera les 4,5 premiers mois de sa peine à domicile. Il devra ensuite respecter un couvre-feu strict, le tout sous supervision électronique.
M. Senyk-O’Flanagan sera également sujet à un an de probation.
Sa peine prévoit plusieurs autres conditions, notamment des restrictions quant à son utilisation d’Internet et ses contacts avec les personnes de moins de 16 ans. Il devra également soumettre son ADN à un centre de données central.
Le juge Pierre Bradley a accepté une proposition conjointe de la Couronne et des avocats de la défense, qui citaient des circonstances atténuantes, comme le fait que M. Senyk-O’Flanagan reconnaît ses torts et a qu’il a entrepris une thérapie.
J'ai laissé tomber tout le monde. J'ai jeté tout ce à quoi je tenais. Et c'est quelque chose qui va me hanter pour le reste de ma vie , a déclaré Callam Senyk-O’Flanagan tout juste avant de connaître sa peine.
Le prononcement de cette peine signe la fin d'une saga judiciaire ayant duré plus de deux ans.
Callam Senyk-O’Flanagan avait été arrêté et libéré sous caution en 2019. Une analyse de son ordinateur saisi chez lui a révélé 464 contenus de pornographie juvénile.
Selon la police, Callam Senyk-O’Flanagan utilisait un réseau de partage en ligne lui permettant de télécharger et de partager passivement des fichiers de pornographie juvénile d'octobre 2018 à février 2019.
