
Un élevage de volailles du Québec possiblement touché par la grippe aviaire
Radio-Canada
Après avoir été détecté en Ontario et en Alberta au cours des deux dernières semaines, le virus de la grippe aviaire a possiblement frayé son chemin jusqu'à un élevage de volailles du Québec, a révélé lundi l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), qui se fait avare de détails.
Nous sommes en processus d'investigation au Québec. Nous n'allons rapporter que les cas confirmés, a dit Nancy Rheault, la directrice principale et vétérinaire en chef adjointe, lors d'une séance d'information à l'intention des médias.
Les Éleveurs de volailles du Québec, qui sont sur un pied d'alerte, ont indiqué qu'il s'agit d'un poulailler qui n'est pas sous quota. Autrement dit, d'un petit élevage.
« La situation n'a jamais été aussi critique pour les éleveurs de volailles au Québec. »
Les éleveurs craignent que la maladie entre dans leurs bâtiments, ce qui pourrait causer des ravages.
On pourrait retrouver des taux de mortalité allant jusqu'à 50, 60, 70 %, a estimé M. Leblanc en entrevue avec La Presse canadienne. Le site au complet deviendrait probablement tout euthanasié. On parle de pertes majeures, beaucoup d'effets psychologiques pour nos éleveurs.
L'influenza aviaire, communément appelée grippe aviaire, touche plusieurs oiseaux destinés à la consommation – les poulets, les dindes, les cailles et les pintades notamment –, les oiseaux de compagnie et les oiseaux sauvages.
L'Agence canadienne d'inspection des alimentsACIA indique qu'aucun remède n'existe contre cette maladie et que le taux de mortalité des oiseaux atteints de la maladie est élevé. Déjà, plus de 260 000 oiseaux sont soit morts ou ont été euthanasiés au pays, a-t-on précisé.
Il y a une propagation sans précédent du virus dans le monde, selon les experts fédéraux. Ottawa exhorte les éleveurs et producteurs à redoubler de prudence face à cette menace importante.
