Uber Canada s’entend avec un syndicat pour la représentation des chauffeurs
Radio-Canada
Uber Technologies a signé une entente avec un syndicat du secteur privé qui assurera la représentation de ses chauffeurs et coursiers canadiens. Ces derniers ne deviendront pas pour autant des employés syndiqués.
Le géant de la technologie établi à San Francisco, en Californie, a annoncé jeudi qu'il s'associait aux Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce Canada (TUAC Canada), un syndicat représentant au moins 250 000 travailleurs au sein d'entreprises telles qu'Aliments Maple Leaf, les Compagnies Loblaw et Molson Coors.
Le partenariat donnera au syndicat la possibilité de représenter environ 100 000 chauffeurs et coursiers canadiens, à la demande des travailleurs, lorsqu'ils sont confrontés à des désactivations de compte et à d'autres différends avec Uber.
Les travailleurs n'auront pas besoin de payer pour recevoir les services de représentation, qui seront couverts conjointement par Uber et par les TUAC.
Les chauffeurs et les coursiers d'Uber sont considérés comme des entrepreneurs indépendants, car ils peuvent choisir quand, où et à quelle fréquence ils travaillent. En revanche, ils n'ont pas de sécurité d'emploi, d'indemnité de vacances, ou d'autres avantages.
La décision d'offrir plus de soutien aux travailleurs d'Uber au Canada intervient alors que le géant de la technologie fait face à une pression mondiale croissante pour reconnaître les coursiers et les chauffeurs comme des employés et, au moins, mieux les rémunérer et leur donner plus de droits.