TZ Capitale-Nationale a besoin de chauffeurs volontaires
Radio-Canada
La pandémie met à mal l'organisme Tolérance Zéro (TZ) de la Capitale-Nationale. Le service qui propose à l’année un service de raccompagnement semblable à celui d’Opération Nez rouge manque de chauffeurs volontaires.
Si on avait une centaine de personnes qui se manifestaient d’ici début janvier, ça pourrait combler nos besoins, révèle Daniel Bédard, le président-directeur général. Le nombre de bénévoles à disposition est actuellement de 160, contre 375 en décembre 2019.
L’organisme n’en est pas au point où il ne peut répondre à toutes les demandes de raccompagnements qui lui sont formulées, mais cela a tout de même des incidences. Ça a des impacts sur le temps des trajets.
On a moins d’équipes sur le terrain et dépendamment de la distance à parcourir, ça peut jouer.
Le président-directeur généralPDG assure que dans le passé, il était très rare que celles et ceux qui avaient besoin de rentrer chez eux en toute sécurité patientent plus d’une heure avant de monter à bord du véhicule qui leur était envoyé.
Dans les dernières semaines, les délais d’attente étaient entre 1h et 1h30, confie-t-il.
Comment expliquer cette situation? Pourquoi TZ Capitale-Nationale a-t-il moins de chauffeurs? Daniel Bédard émet trois raisons.
Suite à la pandémie, les habitudes ont changé. Certains ont découvert l’avantage de passer leurs week-ends tranquillement chez eux, avance-t-il.
La pénurie de main-d'œuvre est aussi à prendre en compte.