Trois œuvres de réalité étendue présentées au festival MUTEK
Radio-Canada
Le festival montréalais de musique électronique MUTEK s’est lancé cette année dans la production de contenu de réalité étendue avec le projet Collection immersive, qui sera prochainement dévoilé au public. Les adeptes d’art numérique peuvent d’ailleurs profiter de la troisième exposition virtuelle de MUTEK, qui est présentée en ligne jusqu'au 9 septembre.
La Collection immersive est composée de trois œuvres créées par cinq artistes – provenant du Québec et du Canada, mais aussi des États-Unis et de l’Allemagne – qui ont eu comme mandat d’adapter trois performances précédemment données à MUTEK.
Entanglement XR, de France Jobin et Markus Heckmann; House of Moiré, de Chloe Alexandra Thompson et Matthew Edwards; et Immortelle, de Line Katcho, seront présentées gratuitement en première mondiale du 23 au 28 août sur l’esplanade Tranquille, dans le Quartier des spectacles.
Le résultat est un ensemble éclectique mais cohérent, allant du contemplatif au surréel en passant par le dynamique, indique le festival.
Un cocktail de réseautage se tiendra le 24 août à l’Agora du Cœur des sciences, à Montréal, durant lequel le public sera convié à rencontrer les cinq artistes. Les billets sont en vente sur le site de MUTEK (Nouvelle fenêtre).
En attendant la Collection immersive, MUTEK invite le public à consulter son exposition virtuelle États d’existence (Nouvelle fenêtre), qui rassemble une sélection d’œuvres vidéo interactives conçues par douze artistes d'ici et d’ailleurs.
États d’existence explore le rapport au numérique, les communautés en ligne, les identités marginalisées, le futur des relations intimes, la surveillance, la dystopie ou encore l’impact des technologies sur le monde naturel, selon MUTEK.
Le festival MUTEK proposera aussi plusieurs soirées réunissant des artistes de différents pays.
Du 24 au 28 août, le public pourra danser sur de la musique électronique qui promet d’être rythmée et envoûtante lors de la série d’événements Nocturne, au MTelus et à la Société des arts technologiques (SAT).