Train léger d’Ottawa : encore des risques pour la sécurité, prévient le BST
Radio-Canada
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) statue que les causes d’un des déraillements du train léger d’Ottawa présentent toujours des risques pour la sécurité.
Le déraillement d’août 2021 et l’incident impliquant le détachement d’une pièce survenu en juillet 2022 ont été occasionnés par une défaillance dans l’assemblage de cartouches.
Ces défaillances de cartouches continuent de poser un risque pour la sécurité jusqu’à ce que les problèmes soient résolus , a écrit l’agence.
Dans une lettre partagée avec les autorités de la Ville au début du mois de février, le BST observe une usure plus rapide des matériaux qui serait due, selon toute vraisemblance, à la conception du train demandée par la Ville à l’entreprise Alstom.
En effet, le train léger d’Ottawa a été construit selon de plus grandes dimensions et roule à une plus grande vitesse que ce qui est habituellement la norme pour les trains légers sur rail en fonction ailleurs dans le monde.
La capitale canadienne a été la première à essayer le modèle Citadis Spirit d’Alstom, une version adaptée aux conditions hivernales du train Citadis qui a pour sa part fait ses preuves dans de nombreuses villes de la planète, selon le BST.
L’accélération plus rapide du Citadis Spirit, comparativement au modèle original, ainsi que les arrêts et les démarrages fréquents pourraient entraîner une usure plus importante des composantes du système.
Ce nouvel avertissement préoccupe le Groupe des usagers de transport en commun d’Ottawa. Leur porte-parole, Laura Shantz, demande à ce que des inspections soient effectuées plus fréquemment.
« Les inspections plus fréquentes, c’est quelque chose d’important. Je me demande pourquoi, si on avait déjà subi des déraillements et les autres problèmes, les inspections n’étaient pas si fréquentes que maintenant. »
