Toute une métamorphose!
Le Journal de Montréal
Une nouvelle attitude. L’exécution à son mieux ou presque. Une confiance débordante. Mais qui sont-ils ?
Qui sont ces patineurs qu’on épie depuis deux semaines ? Pourtant, ce sont les mêmes joueurs qui, depuis le début de la saison, jusqu’à l’arrivée d’un nouveau shérif, étaient empêtrés dans un bourbier, mais qui ne faisaient aucun effort pour s’en sortir.
Ce sont les mêmes joueurs qui réagissent quand on prononce leur prénom. Comment expliquer cette métamorphose qui, à première vue, tire de la science-fiction, mais qui pourtant témoigne de la réalité ?
« Peut-être parce qu’on pense moins et qu’on s’en remet à notre instinct. On se fie à notre talent et ça fonctionne. Soudainement, on a retrouvé notre rapidité. »
L’instinct
L’explication est fournie, après le match de mercredi soir, par Brett Kulak, un défenseur qui attire les regards de plusieurs recruteurs de la Ligue nationale. Pourquoi ? Parce qu’il joue en exploitant ses habiletés... et son instinct.
Et, Martin St-Louis ajoute : « Il y a des règles qui ne sont pas négociables. Comme, appliquer la façon de procéder dans l’art de composer avec les événements. Pendant un match, il faut réagir devant l’adversité, également, il faut savoir gérer notre jeu quand nous sommes en possession de la rondelle. Je l’ai dit, ces gars-là évoluent dans la Ligue nationale parce qu’ils répondent aux conditions d’admissibilité. On doit donc leur fournir l’occasion de se fier à leur instinct. »
Complicité
St-Louis va plus loin dans ses propos. « Ce groupe a de belles qualités. On y découvre une solide camaraderie et aussi un désir de bien faire. Quand tu vois un joueur bloquer un tir alors qu’on mène 4 à 0, ça traduit bien l’esprit de compétition qui anime le groupe. »
À quelques semaines de l’intronisation de sept nouveaux immortels au Temple de la renommée du hockey, un ancien joueur québécois espère toujours que les vieilles querelles entre la LNH et la défunte AMH ne l’empêcheront pas éternellement de voir sa carrière reconnue. André Lacroix considère qu’il mérite sa place parmi les étoiles.