Tout faire pour ne pas contracter la COVID-19 avant les Jeux de Pékin
Radio-Canada
Alors que les Jeux olympiques de Pékin approchent à grands pas, les athlètes canadiens font plus attention que jamais afin de ne pas contracter la COVID-19. Une certaine phobie du virus s’est installée chez ces sportifs, qui ne craignent pas nécessairement les effets de la maladie, mais plus qu’elle les empêche de participer au grand rendez-vous.
Plus d’une dizaine d’athlètes de la région d’Ottawa-Gatineau doivent compétitionner dans différentes épreuves à partir du 4 février. Ils sont tous sur le qui-vive actuellement afin de rester en bonne santé. Un peu à l’image du skieur Mikaël Kingsbury, qui expliquait dans les derniers jours avoir créé sa propre bulle.
La bulle est déjà bien étanche en Alberta pour l’équipe de patinage de vitesse sur longue piste. Les membres de la formation olympique s’entraînent actuellement entre eux et ne croisent plus les autres patineurs du centre de Calgary.
C’est sûr que c’est un stress d’extra. On porte tous des N95 ou des N99, des masques de haute qualité. Notre équipe a des heures de glace séparées. C’est plus stressant que d’habitude. Il faut réaliser qu’on doit faire attention. Si on est déclaré positif maintenant, c’est presque certain qu’on n'y va pas. C’est stressant, reconnaît la patineuse d’Ottawa Ivanie Blondin.
Comme un athlète qui reçoit un test positif doit respecter un confinement de 10 jours avant de pouvoir s’envoler pour la Chine, ceux qui contracteraient la COVID après le 15 janvier verraient leur rêve en péril. Les Canadiens devront aussi subir des tests PCR dans les trois jours précédant le départ en avion.
« On essaie de garder le mood plus léger. Mais c’est difficile. On en parle beaucoup entre nous. »
L’athlète de 31 ans tente de participer à ses troisièmesJeux olympiques après ceux de Sotchi et de Pyeongchang. L’événement est probablement sa dernière chance de mettre la main sur une médaille olympique alors qu’elle domine le départ groupé et la poursuite par équipe depuis deux ans avec ses coéquipières Isabelle Weidemann et Valérie Maltais.
On va aux Jeux pour performer, mais aussi pour l’expérience. C’est quelque chose de spécial. On prend les règles au sérieux, mais il ne faut pas prendre tout ça trop au sérieux, dit Blondin.
Si on stresse sur tout, ça va teinter nos performances. Nous savons qu’il y aura des balles courbes lancées vers nous, ajoute celle qui croit que sa grande expérience l’aidera à gérer cette charge mentale habituelle.