Surdoses d’opioïdes : Moncton et Saint-Jean demandent l’aide du gouvernement
Radio-Canada
Les chefs pompiers de Moncton et de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, demandent l’aide financière du gouvernement provincial parce que leurs bridages répondent à un nombre croissant d’appels pour des surdoses d’opioïdes.
Lors de ce genre d’intervention, les pompiers emploient un médicament nommé Narcan. Ce vaporisateur nasal contient de la naloxone, un produit qui agit rapidement pour renverser temporairement les effets d'une surdose d'opioïdes.
Le Service d’incendie de Moncton a connu une hausse de 40 % de ce genre d'appels au cours des trois dernières années, selon le chef Conrad Landry.
En ce moment, la moyenne est de quatre à cinq appels par jour pour des surdoses, dit-il, dont un ou deux cas où il faut administrer le Narcan.
Chaque dose de Narcan coûte 80 $, selon M. Landry.
Les coûts de ce médicament totalisaient autrefois environ 1000 $ par an, mais ils ont totalisé plus de 20 000 $ en 2022, précise le chef pompier.
Les pompiers à Saint-Jean ont dû administrer environ 130 doses de Narcan l’an dernier. Leur chef, Kevin Clifford, s’attend à un nombre similaire pour cette année.
Il arrive que des pompiers soient dépêchés jusqu’à trois fois par jour pour aider la même personne, souligne M. Clifford.
Puisque les travailleurs paramédicaux et les policiers administrent aussi du Narcan au besoin, le coût total est sérieusement problématique, estime le chef pompier.