
Sondage: un 3e lien plus modeste serait plus populaire
TVA Nouvelles
Une majorité d’électeurs de la grande région de Québec demeure favorable au troisième lien, et cet appui pourrait monter en flèche si la CAQ en diminuait l’ampleur, révèle un nouveau sondage obtenu par notre Bureau parlementaire.
• À lire aussi: 3e lien: Duhaime privilégie un pont moins dispendieux
Selon un coup de sonde mené par la firme Synopsis Recherche, 55 % des résidents de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec, qui comprend Lévis et les municipalités avoisinantes, appuient encore le projet de tunnel dévoilé en mai dernier, dont les coûts sont estimés entre 6 et 10 milliards $.
Les mêmes électeurs seraient toutefois beaucoup plus favorables à sa réalisation (67 %) si le gouvernement réussissait à en diminuer l’ampleur et les coûts, comme il a la volonté de le faire.
Une nouvelle présentation est d’ailleurs attendue, ce printemps. « Dans les prochains mois, on va être capable de donner un estimé pas mal précis de combien le projet ajusté va coûter », a récemment promis François Legault. « Est-ce qu’au total, on a besoin de deux voies ? Quatre voies ? Six voies ? C’est ça qu’on est en train de regarder », a laissé planer le premier ministre, sous le feu des critiques de l’opposition.
Sans surprise, le titanesque projet de tunnel, auquel s’opposent maintenant libéraux, péquistes et solidaires, est moins populaire dans l’ensemble du Québec, où seulement un électeur sur trois (37 %) se dit en accord avec sa réalisation.
Face à un troisième lien plus modeste, le portrait serait tout autre : plus d’un Québécois sur deux (56 %) serait alors favorable à sa concrétisation, indique le sondage commandé par la Coalition Avenir Québec.
À titre comparatif, un sondage Léger commandé par le Parti Québécois et dont les résultats avaient été publiés en juin dernier avait révélé qu’à peine 26 % des Québécois étaient d’accord avec la décision d’injecter 10 milliards $ dans la construction d’un tunnel entre Québec et Lévis.
Près d’un répondant sur cinq était cependant indécis à l’époque. On note donc une certaine progression des appuis au Québec par rapport à aujourd’hui.
