
Sept athlètes québécois seront en action aux mondiaux d’athlétisme
Radio-Canada
À partir du 15 juillet, et ce jusqu’au 24 juillet, Radio-Canada Sports présente l’entièreté des Championnats du monde d’athlétisme d’Eugene, en Oregon. Une occasion en or de voir à l’œuvre les meilleurs athlètes de la planète, à deux ans des Jeux de Paris.
Andre De Grasse, Damian Warner et Mohamed Ahmed : les grandes vedettes des Jeux olympiques de Tokyo seront à l’œuvre au grand plaisir des amateurs d’athlétisme.
Le Québec sera bien représenté avec sept athlètes de la Belle Province, le deuxième plus haut total de l’histoire.
Charles Philibert-Thiboutot (1500 et 5000 m), Jean-Simon Desgagnés (3000 m steeple), Elissa Legault (marathon), Will Paulson (1500 m), Micha Powell (4 x 400 m), Aiyanna Stiverne (400 m et 4 x 400 m) et Catherine Léger (200 m) fouleront tous la piste du Hayward Field.
L’entraîneur du Rouge et Or de l’Université Laval, Félix-Antoine Lapointe, qui sera avec l’équipe canadienne à Eugene, a accepté de répondre à dix questions sur les mondiaux.
Q. Sept athlètes du Québec seront en Oregon, le deuxième plus haut total de l’histoire, est-ce que c’est signe que l’athlétisme québécois est en santé?
R. Oui absolument. Depuis quelques années, c'est un de nos objectifs à la Fédération québécoise d'athlétisme d'améliorer notre bilan. On espère que ça va pouvoir se transposer jusqu'aux Jeux olympiques de Paris. C'est un bon point de départ parce que normalement ces sept athlètes-là vont toujours être actifs et pourront atteindre leur sommet de performance dans deux ans. C'est un pas dans la bonne direction parce qu’aux Jeux de Tokyo, ça avait été une déception avec un seul Québécois dans l'équipe.
Q. Les dernières années ont été difficiles pour Charles Philibert-Thiboutot, mais il semble être de retour en forme avec de bons résultats dernièrement, qu’est-ce qui a fonctionné pour lui?
R. Si on veut y aller avec une histoire courte, c'est qu'il a été capable de rester en santé, donc d'éviter les blessures. On a trouvé une formule à l'entraînement auquel il réagit bien. Donc je dirais que c'est ça la principale explication pour expliquer ses succès, les adaptations qu'on a faites à l'entraînement pour être sûr de minimiser les chances de blessure. Notamment en étant flexible sur le volume d’entraînement.
