Santé : la rentrée parlementaire en N.-É., l’occasion de passer de la parole aux actes
Radio-Canada
La rentrée parlementaire a eu lieu jeudi à l’Assemblée législative de Nouvelle-Écosse, à Halifax. Pour un gouvernement progressiste-conservateur qui a fait campagne sur l’amélioration du système de santé, c’est une première occasion de passer de la parole aux actes.
L’opposition, cependant, avertit le gouvernement de Tim Houston que l’accent sur la santé ne doit pas éclipser deux autres enjeux qui compliquent la vie des Néo-Écossais : l’inflation et la crise du logement.
Avec un premier budget qui sera déposé mardi prochain, les progressistes-conservateurs semblent vouloir se donner les moyens de réaliser leurs promesses en matière de santé.
Le gouvernement signale des investissements records de 1,5 milliard de dollars pour les infrastructures. La moitié de cette enveloppe sera consacrée à la construction et la rénovation d'hôpitaux.
Pour régler beaucoup de problèmes dans le système de santé, on n’a pas besoin de nouvelles lois ou de modifications aux lois, parfois il ne faut qu’investir dans de nouvelles idées et de nouvelles solutions, a affirmé le ministre des Finances, Allan MacMaster.
Si les prédécesseurs de M. MacMaster ont maintenu une position de rigueur financière, le ministre actuel n’a pas l’intention de s’excuser de dépenser.
C’est une transition, dit-il. Nous avons été élus pour faire les choses différemment.
Les progressistes-conservateurs avaient en effet promis lors de la campagne électorale d’investir massivement en santé. Leur plateforme prévoyait un déficit provincial supérieur à 1 milliard de dollars, mais promettait un budget équilibré après 6 ans.
Ce gouvernement a été très clair sur son intention d’agir immédiatement, de ne pas avoir peur des investissements et des coûts associés à tout ça, a mentionné Allan MacMaster.
