
Sam Bennett et les Panthers ne ressentent pas la pression de gagner la Coupe Stanley à la maison: «C’est un matin comme un autre»
Le Journal de Montréal
FORT LAUDERDALE | Les Panthers pourraient remporter la Coupe Stanley pour une seconde année de suite mardi soir, mais ils ne s’emportent pas devant cette possibilité.
«C’était un matin comme un autre. Nous étions détendus, nous faisions des blagues. Nous savons ce qui est à l’enjeu, mais nous n’y accordons pas trop d’importance», a soutenu Sam Bennett après l’entraînement matinal.
Seth Jones a tout de même reconnu que c’est difficile de contenir son enthousiasme et que la présence de ses coéquipiers l’aide à cet égard.
«Je pensais l’autre jour à la position dans laquelle je me trouve. Je crois que le groupe dans lequel je me trouve permet de me garder calme et de ne pas m’emporter en pensant que je peux gagner la Coupe Stanley.»
C’est quand même Pual Maurice, fidèle à son habitude, qui a eu la meilleure réponse quand un journaliste lui a demandé comment on se sentait en se levant le matin en sachant qu’on aura la chance de remporter la Coupe Stanley en soirée.
«Je pense que vous m’avez posé cette question quatre fois l’an passé», a-t-il lancé dans l’hilarité générale.
Les Oilers sont au point de non-retour en tirant de l’arrière 3 à 2 dans la série. Ils seront désespérés et les joueurs des Panthers le savent.
«Nous devons être aussi désespérés qu’eux et nous approchons chaque série comme une série de sept parties, a insisté Seth Jones. Évidemment, nous voulons l’emporter devant nos partisans.»
Pragmatique, Paul Maurice a rappelé que c’est le genre de situation qui est normale quand on en est au sixième match d’une série.
