Royal Victoria: chahut lors d’une manifestation des mères mohawks
Métro
Un groupe de mères mohawks (kanien’kehá:ka kahnistensera) venu réclamer les clés de l’ancien hôpital Royal Victoria à la Société québécoise des infrastructures ce midi s’est fait mettre dehors de force par une quinzaine de policiers appelés en renfort.
Considérant que l’ancien hôpital Royal Victoria est situé sur leur territoire non cédé, les femmes mohawks exigent d’avoir l’accès complet au bâtiment qui appartient au Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
Elles ont tenté d’en faire la demande mercredi matin lors d’un rassemblement organisé par le Comité des citoyen.ne.s de Milton-Parc (CCMP) devant les bureaux de la SQI. Une vingtaine de personnes étaient présentes.
Mais une fois à l’intérieur des bureaux, le petit groupe de femmes autochtones, qui affirmait pourtant avoir rendez-vous avec un avocat de la SQI, s’est fait montrer la porte par la sécurité.
Elles ont cependant insisté durant plusieurs minutes avant l’arrivée d’une quinzaine de constables spéciaux et de policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui les ont sorties de force. Les journalistes de Métro ont aussi été expulsées de l’endroit.
Selon le porte-parole de la SQI, Martin Roy, il n’y avait aucun rendez-vous de prévu mercredi avec les mères mohawks. Il précise également que le site de l’ancien hôpital Royal Victoria n’est pas la propriété de la SQI.
Depuis octobre dernier, le groupe appelé kanien’kehá:ka kahnistensera (mères mohawks) évoque la possibilité que des corps d’enfants autochtones soient enterrés sous l’ancien hôpital Royal Victoria.