Rogers Communications: le remaniement du conseil d’administration est valide, selon la Cour
TVA Nouvelles
La Cour suprême de la Colombie-Britannique a tranché vendredi en faveur d’Edward Rogers, qui avait tenté de remanier le conseil d’administration de Rogers Communications sans demander l’aval des actionnaires.
La juge Shelley Fitzpatrick a pris cette décision après avoir entendu les arguments des deux parties impliquées dans le conflit, a rapporté vendredi Global News.
Edward Rogers, fils du fondateur Ted Rogers, avait tenté de remplacer cinq membres du conseil d’administration de l’entreprise en octobre après avoir souhaité le départ du président-directeur général Joe Natale, en octobre dernier.
Cette décision avait mené à une bataille familiale, sa mère et deux de ses sœurs ayant décidé de s’opposer à ce changement. Edward Rogers avait alors été évincé de la présidence de la compagnie de télécommunications il y a quelques semaines. Il avait alors été remplacé par John A. MacDonald.
L’avocat d’Edward Rogers, Ken McEwan, a ainsi fait valoir devant la cour que son client avait l’autorisation de réaliser cette démarche en raison d’une «résolution ordinaire» du conseil des actionnaires. M. Rogers aurait ainsi le pouvoir de voter au nom de la fiducie Rogers Control Trust, dont il est le président.
Face à lui, l’avocat de la mère et des sœurs, Stephen Schachter, a indiqué que cette résolution ne peut avoir lieu que lors d’une réunion à laquelle les actionnaires ont le droit de participer, selon le média.
La décision peut toutefois être encore portée en appel auprès de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique.
L’opposition à un projet de mine de graphite, à ciel ouvert, dans la MRC de Papineau en Outaouais, vient de grimper d’un cran important alors que les citoyens, déjà fermement opposés au projet, apprenaient la semaine dernière qu’il sera financé en grande partie par le département américain de la Défense.