Rivest en confiance à la veille des championnats du monde de karaté
Radio-Canada
Le karatéka gatinois Nicholas Rivest arrive avec de grandes ambitions aux championnats du monde présentés à Dubaï dès le 16 novembre. L’athlète de 25 ans vient de remporter une médaille de bronze aux Championnats panaméricains, après un voyage d’enfer.
Il a passé deux jours dans un aéroport brésilien, avant de prendre plusieurs vols différents pour finalement arriver en Uruguay quelques heures avant son premier combat.
C'était une aventure assez spéciale. Le voyage a été épouvantable! Ça été très très compliqué, surtout sur le mental. Cette médaille est encore plus gratifiante et le fun à avoir. C’est un grand boost de confiance, a mentionné Rivest avant son départ pour les Émirats arabes unis.
Cette récompense est venue à point pour Rivest après les complications liées à la pandémie et la déception de ne pas avoir été sélectionné pour les Jeux olympiques l’été dernier.
J’étais déçu et fâché évidemment. Je voulais prouver au monde que je suis capable. Mais, après avoir pris un pas de recul, j’ai changé cette frustration en motivation. De terminer 3e lors d’un gros tournoi international, ça m’a prouvé que je suis capable et ça me permet d’aller de l’avant, ajoute le combattant chez les moins de 75 kg.
Je veux donner le maximum. Je vais y aller un point à la fois, un match à la fois et voir où ça peut m’amener.
La compétition sera féroce aux championnats du monde. 80 combattants seront présents dans sa catégorie, dont certains des meilleurs au monde. Rivest arrive aussi au tournoi avec une bonne part d’inconnu.
Il y a beaucoup de monde à la retraite puisque les Jeux sont passés. Il y a de nouveaux adversaires, des noms que je ne connais pas. Les cinq meilleurs au monde sont là, ce seront les gars à battre. Mais je vais là-bas sans pression. Ils sont tous bons, mais moi aussi je suis bon, rigole le karatéka avec une bonne dose de confiance.
Le Senseï du club de karaté Rivest à Val-des-Monts arrive en grande forme à la compétition internationale. La longue pause liée à la pandémie a été frustrante au niveau mentale, mais salutaire au niveau physique.