
Retour de la course de chiens de traîneau à Saint-Luc-de-Vincennes
Radio-Canada
Mis sur pause depuis 2020, le Défi Mauricie est de retour cette fin de semaine. Une cinquantaine de coureurs y participent.
Cette année, deux classes de courses sont au programme pour les journées du 5 et 6 mars. La catégorie d’attelage à 6 chiens compte une quarantaine de participants. La catégorie ouverte, dont les attelages comptent plus de 12 chiens, accueille une quinzaine d’équipes.
L’organisateur du Défi Mauricie et ex-maire de Saint-Luc-de-Vincennes, Jean-Claude Milot mentionne que le Québec peut se targuer d’avoir les meilleurs coureurs : Y’en a qui vont courir en Alaska, au Yukon, aux États-Unis, le meilleur coureur dans la catégorie ouverte, c’est Claude Bellerive de Charette.
Les spectateurs et les participants remarqueront de grosses différences cette année en comparaison des éditions précédentes. Et ce ne sera pas nécessairement en raison des mesures sanitaires, mais bien parce qu’en deux ans, de nombreux coureurs ont dû intégrer de jeunes chiens à leur attelage.
Ça va être la première fois qu’ils affrontent d’autres équipes, on est plusieurs comme ça. En ne voyant pas personne, quand les chiens arrivent en public ils n’ont pas tous la même réaction. Ils sont plus nerveux quand ils voient beaucoup de monde, d'autres chiens. explique l’organisateur.
Il relève également que les compétiteurs devront prévoir un budget à la hausse pour y participer : Les gens viennent tous de l’extérieur, l’hôtel c’est plus cher, les repas c’est plus cher, le gaz est plus cher, tout est plus cher, c’est certain que ça affecte.
Ce qui n’affectera pas la tenue du Défi Mauricie, c’est le mauvais temps. Environnement Canada prévoit de la pluie verglaçante et de la pluie pour la journée de dimanche.
Pourtant, il n’est pas question d’annuler la compétition selon Jean-Claude Milot. On est habitué. On en a vu de toutes les sortes depuis quelques années, y’a rien qu’on n’a pas vu. Ça nous énerve pas, ça!
Le point de départ des compétitions est situé derrière l’édifice municipal, au centre du village de Saint-Luc-de-Vincennes.
