
Reprise des matchs : le souhait des sportifs exaucé
Radio-Canada
Soupir de soulagement chez les sportifs, les matchs seront autorisés à compter du 14 février. Les compétitions pourront quant à elles reprendre deux semaines plus tard, le 28. Le gouvernement Legault en a fait l'annonce mardi lors de la présentation du plan de déconfinement.
La reprise des parties et des compétitions était réclamée depuis plusieurs jours par le milieu du sport. C'est la raison pour laquelle l’équipe de hockey des Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières a lancé la semaine dernière le mot-clic #Onveutjouer, un mouvement qui a fait boule de neige sur les réseaux sociaux.
Depuis le 31 janvier, les activités sportives intérieures sont autorisées pour les jeunes de moins de 18 ans. Toutefois, seuls les entraînements sont permis.
Au moment de l'annonce, l'équipe de hockey de l'école Cardinal-Roy était opposée à celle du Séminaire Saint-François à l'occasion d'une partie amicale disputée à l'extérieur. Les joueurs des deux formations étaient visiblement ravis d'apprendre qu'ils pourront recommencer à prendre part à des parties et des compétitions.
Je suis vraiment content. C'est ça qui nous fait aimer le hockey, qui nous fait performer, lance Édouard Perron, de l'école Cardinal-Roy.
Quand tu fais un sport, tu veux te comparer aux autres, tu veux te challenger. [...] L'esprit d'équipe, l'esprit de compétition, ça fait partie du sport, ça fait partie de la vie, explique Philippe Tremblay, responsable du programme sport-études hockey de l'école Cardinal-Roy.
L'initiative d'organiser un match de hockey à la patinoire du parc des Saphirs à Boischatel est d'ailleurs celle de Philippe Tremblay. Il avait récemment observé une baisse de motivation chez les joueurs. J'ai fait des démarches pour essayer de trouver une patinoire extérieure parce que c'était la seule façon [qui nous permettait] de jouer des matchs, mentionne le responsable du programme.
Même s'il souhaitait une reprise plus hâtive, le sport universitaire est soulagé par les annonces de Québec.
Comme plusieurs, le milieu réclamait davantage de prévisibilité de la part du gouvernement. Ce qu'on souhaitait, c'était d'avoir des dates [...] Avec des dates on va être capable de planifier, explique Jean-Noël Corriveau, directeur adjoint des activités sportives de l'Université Laval.
