Rencontre « positive » sur le logement à Rimouski, mais ses conclusions devront attendre
Radio-Canada
La rencontre sur la pénurie de logements à Rimouski a rassemblé élus, entrepreneurs et représentants de la Ville. Elle s’est bien déroulée, selon ses organisateurs, mais il est impossible de connaître la teneur des discussions.
Annoncé comme important, ce sommet du logement réunissait entre autres la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Rimouski-Neigette, Jean-Nicolas Marchand, de même qu’une dizaine d’entrepreneurs en construction.
L’objectif? Cerner les problèmes et déterminer les solutions possibles pour atténuer la pénurie de logements à Rimouski. En 2022, le taux d’inoccupation des logements s’était établi à 0,4 %, en plus des loyers qui ne cessent d’augmenter année après année.
Pour la députée, cette rencontre constituait un moment pour que les entrepreneurs puissent partager leurs [préoccupations], les freins qui font qu’il y a peut-être moins de logements qui peuvent se construire actuellement, puis comment trouver des solutions.
Beaucoup de questions ont été soulevées, selon Jean-Nicolas Marchand, que ce soit les taux d’intérêt, le coût de construction d'[un logement], la réglementation municipale… Ça a pris plusieurs angles.
Il a également été question, selon lui, du plan de lutte contre la pénurie de logements de la Ville de Rimouski, qu’il qualifie d’excellent. Maintenant, il reste des choses qui peuvent être bonifiées, a ajouté le directeur général.
Prochaine étape? On a convenu de se rencontrer et de voir ce qu’on pourrait faire dans nos cours respectives, a répondu Maïté Blanchette Vézina.
Pas de commentaires, jette l’un. Non merci, souffle l’autre. Ça a l'air qu'on ne peut rien dire, lance un entrepreneur en construction. On n'a rien à dire officiellement parce qu’on ne sait pas quoi dire.
Il n’a en effet pas été possible d’obtenir la version des faits des entrepreneurs présents à cette réunion. Interpellés à la sortie de cette rencontre, certains ont mentionné qu'ils n'avaient pas le droit de parler aux médias.