
Rapport sur les interpellations policières à Repentigny: l’importance de reconnaître la discrimination systémique
TVA Nouvelles
À la suite du dévoilement d’un plan d’action contre le profilage racial à Repentigny jeudi, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) affirme qu’il est important de reconnaître l'existence de la discrimination systémique.
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«Les recommandations que la Commission a faites depuis plusieurs années ne se limitent pas à la seule ville de Repentigny. En ce sens, ce rapport devrait interpeller l'ensemble des services de police du Québec, en vue de revoir les pratiques pour assurer le droit à l'égalité des communautés racisées qui sont surinterpellées par les services de police», a déclaré Myrlande Pierre, vice-présidente de la Commission responsable du mandat Charte.
Pour la CDPDJ, qui a réalisé des entrevues avec des chercheurs sur le sujet, «il n'est pas nécessaire d'avoir l'intention de discriminer pour qu'il y ait profilage racial, il faut plutôt s'attarder aux effets du système en place, des actions, des pratiques et des normes sur les personnes racisées».
Selon le rapport du Service de police de la Ville de Repentigny, de 2016 à 2019, les personnes issues de minorités visibles ont été jusqu’à trois fois plus à risque d’être interpellées par ses policiers que les personnes blanches.
Le plan d’action du corps policier propose une série d’initiatives, sur cinq ans, s’articulant autour de cinq volets: culture organisationnelle, opérations, ressources humaines, communications et écosystème.
