
Résiste!, un magazine sur les artistes de la contre-culture animé par Pony
Radio-Canada
La série Résiste!, animée par l’artiste visuelle Pony, est de retour avec cinq nouveaux épisodes diffusés dès mardi sur les ondes de TV5. Après quatre épisodes tournés à l’international, la COVID-19 a forcé l’équipe de production à rester au Canada pour aller à la rencontre d’artistes de la contre-culture.
Gabrielle Laïla Tittley, alias Pony, laisse sa marque sur le paysage culturel montréalais depuis maintenant plusieurs années. Vous avez peut-être déjà vu quelqu’un arborer les vêtements de sa collection ou vous êtes peut-être passés devant sa boutique sur la rue St-Hubert. L’artiste visuelle au style minimaliste, coloré et rempli d’humour est devenue un incontournable dans la métropole.
En 2020, Pony a ajouté une corde à son arc en devenant l’animatrice de la série Résiste! sur TV5. Le magazine culturel propose au public d’aller à la rencontre d’artistes de différentes disciplines qui résistent à la culture de masse et donnent leur couleur particulière aux villes qui les hébergent.
Pour la première partie de la première saison, Pony a visité Montréal, la Nouvelle-Orléans, Londres, Détroit et Atlanta. Pour la suite, elle devait se rendre dans plusieurs autres villes internationales, comme Istanbul, Séoul, Barcelone et Paris, mais la pandémie de COVID-19 en a décidé autrement, forçant la production à plier bagage et à quitter Londres en mars 2020, en plein tournage.
L’animatrice et son équipe sont donc restées au Canada pour le tournage des cinq nouveaux épisodes, en allant à la rencontre d’artistes de Québec, Toronto, Calgary et Winnipeg. Un changement de plan qui a permis à Pony de faire des découvertes marquantes et de remettre en question certains stéréotypes liés à ces villes.
[Le but] de Résiste! est vraiment de découvrir ces villes à travers le regard de gens qui s’imbibent de ce qui se passe autour d’eux. Ça change la vision d’une ville comme Calgary, à laquelle on peut attribuer certains stéréotypes, explique-t-elle.
« Il y a autre chose à Calgary que les cowboys, les chars pis le cash. »
Calgary, c’est sûr que ça a été une ville qui tournait beaucoup autour de l’industrie pétrolière, de l’argent et de l’excès pendant plusieurs années. À un moment donné, ça a coupé sec et il y a eu un bris avec tous ces excès-là [...] Il y a vraiment une bonne contre-culture qui s’est développée autour de ça.
Au fil de ses rencontres, Pony a pu observer toute la richesse culturelle de certaines villes du Canada, mais également la grande précarité des artistes qui portent la culture underground sur leurs épaules.
