Réouverture de la frontière : les Ontariens amateurs d’équipes de Buffalo et Détroit déçus
Radio-Canada
L'annonce de la réouverture prochaine de la frontière terrestre entre le Canada et les États-Unis la semaine dernière a causé une fausse-joie aux Ontariens amateurs d'équipes sportives situées dans les villes frontalières de Buffalo et Détroit.
Le département de la Sécurité intérieure des États-Unis a indiqué mercredi qu'il rouvrira sa frontière terrestre dès le 8 novembre aux Canadiens adéquatement vaccinés. La vice-première ministre du Canada, Chrystia Freeland, a toutefois déclaré que les voyageurs non essentiels devront présenter un résultat de test de dépistage négatif à la COVID-19 pour revenir au pays.
Les tests obligés par le gouvernement fédéral coûtent 200 $ chacun.
« Je pense qu'on s'excite pour quelque chose qui n'est pas réaliste pour la plupart des gens », tonne Connor Nielen.
En temps normal, cet Ontarien se rendrait à Buffalo une dizaine de fois au courant de l'année pour assister à des matchs locaux de son équipe de hockey préférée, les Sabres, l'une des deux équipes de la Ligue nationale près de la frontière canado-américaine, avec les Red Wings de Détroit.
Vous pourrez entrer aux États-Unis avec une simple preuve de vaccination, ce n'est pas un problème, dit-il. Mais si vous passez la frontière à 16 h et revenez au Canada à 23 h le soir même, vous n'aurez pas le temps de passer un test PCR. Et si vous en achetez un à la pharmacie avant de partir, ça vous coûtera au moins 200 $. Ça ne marche pas. Personne ne paiera ça pour assister à un match de saison régulière, encore moins un des Sabres.
L'équipe de hockey de Buffalo est la risée de la LNH depuis quelques années puisqu'elle ne connaît pas de succès sur la patinoire. Jeudi dernier, seules 8467 personnes ont assisté au match d'ouverture locale de l'équipe au KeyBank Center. Il est possible de se procurer des billets pour une vingtaine de dollars.