
Récupérer le bois brûlé au Québec à des fins commerciales
Radio-Canada
Même si les feux de forêt causent toujours des maux de tête aux autorités, Québec s'active pour que le bois brûlé soit récolté par les entreprises forestières dès que possible.
À l’échelle de la province, les brasiers ont ravagé plus de 725 000 hectares de forêt depuis le début de l’année.
Le gouvernement Legault souhaite que l'industrie forestière cartographie rapidement l'étendue des forêts brûlées sur le territoire.
Ça va être une course contre la montre. Dès que les feux seront contenus […], on devra envoyer des équipes pour chercher le bois dès que possible, explique le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel.
Il précise que Québec attend une autorisation de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) pour permettre la récolte.
Le rôle de la SOPFEU, c’est de déterminer si le territoire est sécuritaire pour y accéder, commente la porte-parole Karine Pelletier. […] Pour le reste, ça appartient vraiment au ministère des Ressources naturelles et des Forêts de faire un plan pour réattribuer tous ces territoires, indique-t-elle.
Le président de Boisaco, Steeve St-Gelais, se dit prêt à déployer les ressources nécessaires dès maintenant pour récolter du bois brûlé.
Les feux qu’on voit sont sur de très grandes superficies. Dans ce contexte, il faut qu’on fasse tout ce qu’on peut pour récupérer le maximum de superficie [de bois], croit-il.
« Il faut aussi pouvoir mettre ces terres de bois en production [pour les prochaines années]. »
