Qu’est-ce qui explique cette nouvelle vague estivale de COVID-19?
Radio-Canada
Depuis deux semaines, le nombre de nouveaux cas de COVID-19 dans le monde a augmenté de 30 %, et ce, malgré le fait que la majorité des pays ont abandonné le dépistage de la population. Que se passe-t-il? Sept questions pour comprendre la situation.
En ce moment, on dénombre plus de 800 000 nouvelles infections par jour dans le monde, alors qu’au début de juin, on en recensait moins de 500 000. Rappelons qu’au cours de la plus forte vague depuis le début de la pandémie, soit en janvier 2022, on comptait plus de 3 millions de cas par jour à l'échelle du globe.
Plusieurs pays d'Europe sont aux prises avec une nouvelle vague. Par exemple, mardi, l’Italie a recensé plus de 133 000 cas en un jour, et la France, près de 250 000, des chiffres qui n'ont pas été vus depuis la vague de février.
Le Portugal, la Grèce, la Suisse, l’Autriche et l'Australie figurent parmi les pays devant composer avec une hausse significative des infections.
Par contre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avertit que le faible nombre de tests obscurcit le véritable portrait de la situation.
C’est notamment le cas au Canada, où, malgré le fait qu’on ne teste presque plus la population, plusieurs signes pointent vers une vague estivale. Le taux de positivité – qui correspond à la proportion de cas confirmés parmi les tests réalisés – est d’environ 12 % au cours de la dernière semaine. Cela indique que la transmission communautaire est élevée.
Au Québec, le taux de positivité est de presque 15 %, soit au même niveau que lors de la dernière vague. Le nombre de personnes hospitalisées a par ailleurs augmenté de 400 au Québec en deux semaines.
En Ontario, l’analyse des eaux usées montre que la quantité de SRAS-CoV-2 est en augmentation dans la population, signe qu’une nouvelle vague a commencé.
On observe les mêmes tendances ailleurs au pays, comme au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard.