
Québec donnerait le feu vert au projet d’agrandissement de la mine de fer du lac Bloom
Radio-Canada
La compagnie minière Champion Iron, qui détient l'entreprise Minerai de fer Québec, affirme avoir obtenu des informations selon lesquelles le gouvernement du Québec autoriserait le stockage de résidus miniers dans des lacs dans le cadre de son projet d'expansion du lac Bloom à Fermont.
Le ministère de l'Environnement et de Lutte contre les changements climatiques n'a pas confirmé avoir donné cette autorisation ni le cabinet du ministre de l'Environnement, Benoît Charette.
En réponse à notre demande d’information, le Ministère indique par courriel qu'une annonce aura lieu très prochainement à ce sujet, sans toutefois confirmer ou infirmer la nouvelle qui a été divulguée par La Presse lundi matin.
Le chef des opérations pour Champion Iron et Minerai de fer Québec, Alexandre Belleau, soutient qu'une communication officielle pourrait être faite dans les prochains jours.
À l'hiver 2021, le Bureau d’audiences publiques sur l'environnement (Bureau d'audiences publiques sur l'environnementBAPE) a demandé à Minerai de fer Québec de revoir son projet pour la mine du lac Bloom.
Alexandre Belleau dit que depuis la publication du rapport du Bureau d'audiences publiques sur l'environnementBAPE il y a un an, le projet n'a pas été changé comme tel, mais certaines conditions environnementales ont été approfondies, comme des suivis environnementaux.
Minerai de fer Québec envisage la mise en œuvre de projets pour compenser ses impacts environnementaux comme l’élaboration d'un projet visant à contrebalancer l’empiètement dans l’habitat du poisson et les milieux humides, en partenariat avec les représentants des communautés innues, lequel représente un montant de plus de 20 M$, peut-on lire sur leur site web.
Le chef des opérations indique que les résidus miniers seront entreposés en périphérie du complexe minier et que huit lacs seront touchés par ces résidus.
Ce projet-là était déjà autorisé depuis plusieurs années, donc le projet qui faisait l'objet de la demande de permis, explique M. Belleau en entrevue. C'était l'expansion de notre parc à résidu de haldes à stériles dans le but de nous permettre de prolonger la vie de nos opérations sur une période de 20 ans.
