Projet de loi 2: le courage de ne pas abandonner les femmes
TVA Nouvelles
Dans les nouvelles directives du Comité international olympique (CIO) qui viennent d’être dévoilées en matière d’équité et d’inclusion1, les hommes biologiques qui s’auto-identifient « femmes » et qui souhaitent compétitionner dans la catégorie féminine n'auront plus à abaisser leur taux de testostérone. L'inclusion dans la catégorie féminine sera automatique, à moins qu'un officiel sportif ne trouve un moyen de démontrer que le participant masculin a un « avantage disproportionné ».
Or, le CIO ne fournit aucun critère pour rendre une telle décision. Comme le dit Linda Blade, ancienne championne canadienne d'athlétisme2, « en substance, la position du CIO est que les règles d'éligibilité doivent être "équitables" pour les femmes, mais sans qu'aucun sport ne puisse définir ce qu’est une femme. Quelle démonstration de lâcheté et de confusion! »
Avec ces directives, le CIO vient d’offrir une formidable démonstration de la façon dont, en raison de l’idéologie du genre, les dirigeants peuvent agir en dépit de tout sens commun et en dehors de toute acceptabilité sociale.
Rappelons que les normes minimales exigées par le CIO depuis 2015 étaient de s’assurer, afin de pouvoir rivaliser dans la catégorie féminine, d’un taux de testostérone n’excédant pas un certain niveau (10 nmol/L). Même si c’est un taux considéré faible pour les hommes, il reste plusieurs fois supérieur au taux maximal de testostérone autorisé pour les femmes (environ 2 nmol/L). Par ailleurs, ce consensus du CIO de 2015 ne pouvait, en aucun cas, éliminer l'énorme avantage biologique des hommes sur les femmes en matière de performance sportive (masse musculaire, puissance explosive, capacité pulmonaire, etc.).
1 https://olympics.com/ioc/news/ioc-releases-framework-on-fairness-inclusion-and-non-discrimination-on-the-basis-of-gender-identity-and-sex-variations
2 https://frcblog.com/2021/11/international-olympic-committee-abandons-women-athletes/
Cette réalité a sauté aux yeux lors de la participation de Laurel Hubbard en haltérophilie féminine aux Jeux olympiques de Tokyo en 20213. Le monde a pu voir à quoi ressemblait la participation d'un concurrent masculin à une compétition féminine, et le public a trouvé cela absurde.
Confronté à la situation, le directeur médical du CIO a dû admettre que le consensus de 2015 n'était « pas adapté à l'objectif ». Mais au lieu de réparer l’affront qui consiste à permettre à des personnes de sexe masculin de concourir en tant qu‘athlètes féminins, voilà que le CIO a plutôt choisi de ne plus rien exiger, ni en termes de concentration en testostérone, ni en termes de chirurgie. Le CIO, malgré l’indignation du public, a cédé aux pressions des groupes LGBTQ+, au détriment des droits des athlètes féminines à des jeux équitables et sécuritaires.
3 https://ici.radio-canada.ca/jeux-olympiques/nouvelle/1813425/halterophilie-transgenre-laurel-hubbard
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