
Prix Sobey : les arts comme un reflet de la diversité
Radio-Canada
Un musicien acadien créé de toute pièce. Un monde alternatif aux racines sri-lankaises. Une danse autochtone projetée sur une peau d’ours. Les œuvres des cinq artistes finalistes au prix Sobey pour les arts 2021 seront présentées au public dès vendredi au Musée des Beaux-Arts du Canada (MBAC), jusqu’au 20 février prochain.
Chaque année, ce prix récompense un créateur émergent et met de l’avant le travail d’artistes contemporains en arts visuels d’un océan à l’autre.
Photographie, danse et peinture : bien que les finalistes aient tous des univers différents, leurs œuvres constituent un reflet des enjeux et de la diversité culturelle au pays, selon la conservatrice principale en art contemporain au MBACMusée des beaux-arts du Canada, Josée Drouin-Brisebois.
C’est un moment excitant pour rendre compte de ce qui se passe [au pays], du fait que c’est une population très immigrante au Canada. Ça fait quelques années qu’on peut voir des artistes [émergents] qui ont des liens avec des lieux à l’extérieur du pays.
Il y a des liens qui émergent [entre les œuvres], en lien avec l’histoire, l'environnement, les changements climatiques, poursuit-elle.
Ainsi, l’artiste d’origine sri-lankaise Rajni Perera puise dans ses racines et dans ses propres préoccupations environnementales pour imaginer un monde alternatif.
Originaire du Nouveau-Brunswick, l’artiste Rémi Belliveau s’inspire quant à lui de sa culture acadienne. En donnant vie à Jean Dularge, un personnage fictif qu’il a lui-même inventé, il tente de démystifier l’histoire du rock en Acadie.
