Primes «COVID»: les infirmières en ont marre
TVA Nouvelles
Les infirmières et les autres professionnelles en soins du Saguenay-Lac-Saint-Jean en ont plus qu’assez de devoir encore attendre les primes et révisions de salaire qui leur ont été promis par le gouvernement à la signature de la dernière convention collective.
Les infirmières praticiennes spécialisées doivent recevoir entre 2000 et 14 000 $ de leurs employeurs, a indiqué la présidente régionale du syndicat des professionnelles en soins affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Julie Boivin.
Elles sont 3400 uniquement au Saguenay-Lac-Saint-Jean à attendre ce paiement.
«Ce sont des montants rétroactifs, parce que la convention collective a tardé à être signée, alors que les parties se sont entendues sur une augmentation salariale en 2020 et 2021, a expliqué Mme Boivin. On nous doit aussi toutes les nouvelles primes négociées lors de ce renouvellement-là. Pour nous c'est un manque de respect. L'employeur avait une seule chose à respecter, c'était la date et il ne l'a pas fait.»
Mercredi, les syndiqués se sont mobilisés pour accentuer la pression sur Québec, tandis que la FIQ a lancé une campagne sur les réseaux sociaux.
Les travailleuses de la santé ont publié, sans masque ni gène, des photos d’elles, carton à la main, stipulant la somme d'argent due, et attendue, malgré une entente qui prévoyait un règlement avant le 3 janvier.
Le centre de santé aurait des pépins informatiques et devra apporter des modifications à son logiciel de paie pour pouvoir procéder correctement aux versements.
Une explication qui ne tient pas la route, a estimé la présidente régionale de la FIQ.
«Dans le passé, on a eu des augmentations de salaire et de nouvelles primes et ça se faisait à la main et dans le temps, donc pour nous c'est clairement un manque de volonté», a ajouté Julie Boivin qui promet d'autres actions si rien ne bouge.
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