Prédiction : après la finale, une exclusion des séries pour le Canadien
Radio-Canada
Le faible enthousiasme que suscite le Canadien de Montréal au lendemain d’une présence en finale de la Coupe Stanley constitue sans doute une première dans la longue et riche histoire de cette organisation. Cela dit, tout n’est pas aussi noir qu’il y paraît.
Avant que la saison 2020-2021 se mette en branle en janvier dernier, j’écrivais que Claude Julien n’avait jamais dirigé une meilleure équipe à Montréal et qu’il n’avait pas droit à l’erreur, parce que le groupe de joueurs dont il disposait avait tout ce qu’il fallait pour atteindre le carré d’as durant les séries éliminatoires.
Parmi les raisons expliquant ce raisonnement, je soulignais les acquisitions faites par Marc Bergevin (Tyler Toffoli, Josh Anderson, Jeff Petry, Joel Edmundson et Jake Allen) qui rehaussaient la profondeur de l’équipe à toutes les positions.
L’arrivée de Toffoli et d’Anderson, entre autres, procurait au Canadien six marqueurs potentiels de 20 buts. Il s’agissait d’un luxe dont bien peu d’entraîneurs jouissaient dans la ligue.
Le fait que l’équipe devait disputer tous ses matchs au sein de la division canadienne (composée de seulement sept équipes), jusqu’à la conclusion du second tour éliminatoire, avait aussi grandement influencé le pronostic de la saison dernière.
Or, malgré ces conditions extrêmement favorables, le CH n’a récolté que 59 points en 56 matchs. Ce rythme de 86 points aurait exclu l’équipe des séries au cours d’une saison normale. Le fait de jouer au sein d’une division à sept clubs a toutefois permis aux hommes de Dominique Ducharme de participer aux séries avec la pire fiche parmi les 16 équipes qualifiées.
Par la suite, le Canadien et la magie ont surgi de nulle part pour se rendre jusqu’en finale.