Pourquoi les communications cellulaires étaient-elles si mauvaises après Fiona
Radio-Canada
Après le passage de la tempête Fiona, les communications cellulaires étaient particulièrement difficiles à l’Île-du-Prince-Édouard.
Quelques explications ont été avancées mardi devant un comité gouvernemental.
L’ancien premier ministre, maintenant président de l’Association canadienne des télécommunications sans fil (ACTS), Robert Ghiz explique que les compagnies Bell, Eastlink et Rogers ont investi dans des génératrices pour leurs tours après Dorian en 2019.
Toutefois, après Fiona, il a été difficile d’alimenter ces génératrices avec du carburant parce que les arbres bloquaient les routes pour y accéder. Une autre part du problème résidait dans l’accès à l’essence.
Quelques jours après le passage de la tempête, nous avions des membres qui attendaient en ligne aux stations-service pour remplir leur contenant de diesel pour alimenter les génératrices, afin que les tours cellulaires fonctionnent, a expliqué M. Ghiz.
Il affirme que l’accès aux carburants pour les compagnies de télécommunication doit être traité de manière prioritaire.
Après Dorian, un rapport avait suggéré que ces entreprises participent aux conférences de presse des autorités.
M. Ghiz affirme que les entreprises qu’il représente en ont fait la demande dans le cas de Fiona, mais la province leur aurait répondu que cela n’était pas nécessaire.
Eric Smith, vice-président de l'ACTS, a reconnu mardi que les compagnies auraient pu faire un meilleur travail pour communiquer avec les citoyens et leur expliquer les raisons derrière les interruptions des services.
