Pommes de terre : de nombreux défis attendent les fermiers de l’Île-du-Prince-Édouard
Radio-Canada
Le directeur général du Conseil de la pomme de terre de l'Île-du-Prince-Édouard se réjouit de la levée de l’interdiction des exportations vers les États-Unis.
La demande est très forte en ce moment, dit Greg Donald.
Toutefois, les fermiers de la province devront relever de nombreux défis pour rétablir leurs importations, convient-il. Des problèmes de transport et de la chaîne d'approvisionnement ont récemment frappé ce secteur.
Selon le directeur du Conseil de la pomme de terre, les coûts de production grimperont d'environ 25 % au cours de la prochaine saison des semences en raison de la hausse des prix des fertilisants, du carburant et de la main-d’oeuvre.
De plus, les pommes de terre de semence de l'Île-du-Prince-Édouard, qui représentent environ 10 % de la production annuelle de l'île, restent interdites aux États-Unis.
Les fermiers de l'Île-du-Prince-Édouard doivent expédier dès cette semaine leurs premières pommes de terre vers les États-Unis après une interdiction de quatre mois.
Le ministère américain de l'Agriculture a levé vendredi le dernier obstacle qui empêchait les importations de pommes de terre de table de la province vers les États-Unis.
Le Canada avait interrompu ses exportations en novembre après que la galle verruqueuse de la pomme de terre, qui défigure les pommes de terre et réduit les rendements des cultures, mais ne pose aucune menace pour la santé humaine, a été détectée dans plusieurs champs de l'île l'automne dernier.