Plusieurs pays, dont le Canada, ont épuisé leur budget carbone. Ils doivent dorénavant donner l’exemple
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En considérant les questions des verrouillages qui bloquent la transition écologique, ainsi que les notions de consommation de ressources et d’empreinte environnementale : quelle est la responsabilité des différents pays sur l’ampleur du réchauffement mondial et la dégradation du climat ? La question se pose alors que les négociations sur le climat commencent dès dimanche à la 26ᵉ-Conférences des parties de l’ONU (COP26), à Glasgow.
Thierry Lefèvre, Université Laval
À l’approche des négociations sur le climat qui commencent dès dimanche à la 26ᵉ Conférences des parties de l’ONU (COP26), à Glasgow, il est bon de se pencher sur la responsabilité des différents pays sur l’ampleur du réchauffement mondial et la dégradation du climat.
La température mondiale est déterminée par la quantité totale de gaz à effet de serre (GES) qui s’accumule dans l’atmosphère. Sachant que depuis 1850, l’humanité en a déjà émis environ 2 400 Gt, le dernier rapport du GIEC estime que pour ne pas dépasser une hausse de la température planétaire de 1,5 °C, le budget carbone mondial est d’environ 400 milliards de tonnes de CO2 (400 GtCO2).