Plus de 30 pays, dont le Canada, rejoignent l’initiative sur le méthane avant la COP26
TVA Nouvelles
Le Canada, important exportateur d’énergie, ainsi que plus de vingt autres pays ont rejoint lundi un engagement américano-européen à réduire fortement les émissions de méthane, censé déboucher sur un accord mondial à la COP26 de Glasgow le mois prochain.
Le méthane est un gaz très nocif pour le climat, pour bonne partie lié à des activités humaines (agriculture, énergie, déchets) sur lesquelles il est possible d’agir.
Les États-Unis et l’Union européenne ont annoncé mi-septembre travailler ensemble sur un projet d’accord portant sur une promesse de réduction des émissions de méthane d’au moins 30 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2020. L’Argentine, le Ghana, l’Indonésie, l’Irak, l’Italie, le Mexique et le Royaume-Uni avaient déjà manifesté leur soutien.
L’accord doit être conclu lors du sommet mondial sur le climat, en novembre en Écosse, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement.
Lundi, lors d’une réunion virtuelle coorganisée par Washington et l’UE, l’émissaire américain pour les négociations climatiques John Kerry a annoncé que 24 autres pays avaient rejoint l’initiative. « Nous avons désormais neuf des 20 plus gros émetteurs, qui représentent 60 % de l’économie mondiale » et près de 30 % des émissions mondiales de méthane, s’est-il félicité.
Le Canada s’est notamment engagé à réduire les émissions de méthane provenant du secteur pétrolier et gazier d’au moins 75 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2012, a annoncé lundi le ministre de l’Environnement Jonathan Wilkinson. C’est le premier pays à faire sien cet objectif fixé par l’Agence internationale de l’énergie.
« Un objectif de 75 %, c’est important, et nous encourageons d’autres pays producteurs de pétrole et de gaz à l’adopter », a dit le ministre canadien.
Parmi les autres pays à rejoindre le projet d’accord américano-européen figurent la France, l’Allemagne, le Japon, le Pakistan, Israël, la République démocratique du Congo, ou encore le Costa Rica.
L'offensive militaire israélienne sur Rafah a déjà des conséquences désastreuses sur la santé dans le sud de la bande de Gaza et, si elle se poursuit, pourrait provoquer une augmentation «substantielle» du nombre de morts, a averti mardi un haut responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Armes occidentales utilisées sur le sol russe: Poutine met en garde contre des «conséquences graves»
Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde mardi contre l'usage d'armes occidentales visant le territoire russe, évoquant le risque de «conséquences graves», au moment où le débat ressurgit dans les chancelleries alliées de l'Ukraine.