Plus d’étudiants en techniques policières : « Ça devrait être vrai », dit le DG du Cégep Plus d’étudiants en techniques policières : « Ça devrait être vrai », dit le DG du Cégep
Radio-Canada
Ça devrait être vrai…, a nuancé le directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Sylvain Blais.
Tout porte à croire qu’effectivement, c’est la décision ultime que le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère de la Sécurité publique vont prendre. Il reste cependant de légères discussions, c’est donc pour cette raison que je dis que ça devrait être vrai, a-t-il ajouté. Mais en effet, ça semble être la meilleure solution proposée. Maintenant, il y a des décisions gouvernementales, ministérielles, qui devront être prises et annoncées par les personnes en autorité.
M. Blais signale que ça fait environ trois ou quatre mois que l’on parle assez fréquemment, entre les ministères concernés et les directions des collèges, de la possibilité d’admettre plus d’étudiants qu’auparavant dans les programmes de techniques policières en raison des besoins grandissants d’agents de la paix au Québec.
On veut aussi maintenir une offre pour nos populations autochtones afin d’être en mesure de desservir nos communautés de proximité et nos communautés du Nord, a fait remarquer Sylvain Blais.
Donc, dans tout cet amalgame, on se dit : c’est beau, on peut penser pour la population en général, mais il n’en demeure pas moins que le territoire du Nord est grand et il y a là d’immenses besoins. Nos voisins comptent sur nous et c’est également notre devoir de rappeler aux autorités que le Nord aussi a des besoins, a-t-il mentionné. On souhaite donc que l’Abitibi-Témiscamingue soit en mesure de faire croître de façon importante son accueil de nouveaux étudiants policiers. On a fait des propositions attrayantes pour le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Sécurité publique.
Question d’accélérer les choses pour répondre aux besoins des corps policiers, il pourrait devenir possible, dans certains cas, de compléter la formation collégiale de techniques policières en deux ans au lieu de trois.