Plainte d’agression sexuelle envers un candidat de Projet Montréal
TVA Nouvelles
À quelques jours du vote, voilà une histoire bien embarrassante pour Valérie Plante et son candidat Craig Sauvé, conseiller municipal sortant dans le quartier St-Henri, qui a fait l’objet d’une plainte d’agression sexuelle pour un incident allégué survenu en 2012.
La police d’Ottawa a enquêté, cette enquête est close, aucune accusation n’a été déposée.
On sait toutefois que la victime alléguée, une militante de Projet Montréal, a demandé de ne plus être en contact avec Craig Sauvé pour une période de deux ans. Cela a même fait l’objet d’un processus de médiation en 2018.
Aujourd’hui, c’est au tour de Denis Coderre d’accuser Valérie Plante de manquer de transparence et d’avoir menti en affirmant qu’elle n’était pas au courant de telles allégations contre un élu de son parti.
«J'ai fait l'objet d'une allégation non fondée concernant un événement s'étant déroulé en 2012. N'ayant rien à me reprocher, j'ai traité cette allégation de manière collaborative et respectueuse, et après une enquête approfondie, la police a fermé le dossier. Je veux être clair avec tout le monde, je nie catégoriquement ces allégations. Je ne ferai pas d'autres commentaires et analyserai les recours à ma disposition», a déclaré Craig Sauvé.
«Au lieu d’écouter la victime, Projet Montréal a choisi de défendre le présumé agresseur. Des preuves existent qui prouvent que Valérie Plante savait. En ce moment, la réalité est que Valérie Plante sait qu’un élu de son entourage est visé par des allégations sexuelles», a dénoncé le candidat à la mairie Denis Coderre.
«Aujourd’hui en tant que femme, j’ai un message à adresser directement à la cheffe de Projet Montréal. Comme cheffe vous avez clairement manqué d’empathie et de transparence», a ajouté Nadine Gelly, candidate pour Ensemble Montréal, la formation de Denis Coderre.
Poussée à réagir à ces informations, la mairesse sortante de la métropole s’est défendue.
«Quand on m’a posé la question, le dossier était clos. Les forces policières avaient décidé que les allégations étaient non fondées. J’ai répondu avec ouverture et transparence sur un dossier qui était clos», a-t-elle expliqué.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».