Passer le flambeau du Souvenir
Radio-Canada
Alors que les vétérans des guerres du 20e siècle sont moins nombreux, c’est maintenant au tour d’une nouvelle génération de s’assurer qu’on n’oublie pas les sacrifices des membres des Forces armées, estiment deux vétérans ayant servi en Afghanistan.
Le jour du Souvenir veut honorer tous les vétérans de l’armée canadienne, mais il a depuis toujours mis en lumière, en particulier, les sacrifices des soldats déployés au cours de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale, ainsi que pendant la guerre de Corée.
Avec le temps qui passe, il reste de moins en moins de vétérans de ces guerres qui peuvent raconter ce qu’ils ont vécu.
Paul Valiquette a passé 20 ans dans les Forces armées et a été déployé outre-mer à de nombreuses reprises, dont deux fois en Afghanistan.
Il est important de passer le flambeau, dit-il au sujet des responsabilités des vétérans dans le jour du Souvenir.
C’est difficile pour la population en général de comprendre ce qu’ont traversé les vétérans, et aussi pour moi de voir ce qu’ils ont traversé, note Paul Valiquette, qui, à titre d’agent d’entraide de la direction provinciale de la Légion canadienne en Saskatchewan, voit à l’offre de services de santé mentale pour les vétérans de la province.
Il indique que les membres déployés outre-mer ont maintenant accès à des technologies comme le téléphone et l’Internet, alors que les vétérans des guerres précédentes ne pouvaient communiquer avec leur famille que par lettre, ce qui rendait leur situation encore plus difficile.
Essayez de penser à ce qu’ils ont subi et aux sacrifices qu’ils ont faits pour nos libertés, dit-il. Ça prendrait d’ailleurs plus qu’une journée par an pour y réfléchir, croit-il.
Norm Mayer s’est joint à l’armée en 1974 et a été déployé dans plusieurs pays, dont l’Allemagne, l’Égypte et l’Afghanistan. Désormais à la retraite, il dit qu’il aimerait aussi qu’il y ait une meilleure reconnaissance des vétérans qui se sont battus avant lui.