Pas de vaccin, plus d’emploi, plus d’assurance et... plus d’argent
TVA Nouvelles
Vous refusez le vaccin contre la COVID-19 ? Ne comptez pas sur l’assurance invalidité pour joindre les deux bouts !
Des salariés qui refusent de se faire vacciner contre la COVID-19 se font dire de retourner chez eux par leur employeur. Certains chanceux conservent leur revenu s’ils peuvent télétravailler. D’autres gardent leur poste, mais sont en congé sans solde forcé. Plusieurs perdent carrément leur emploi.
Si vous refusez le vaccin, quelles sont les conséquences financières ?
Les personnes qui se retrouvent en congé sans solde ou qui démissionnent ne peuvent demander d’assurance-emploi.
Par contre, si vous avez de l’assurance invalidité individuelle (c’est le cas de nombreux travailleurs autonomes), et que vous n’êtes pas vacciné, vous aurez droit à des prestations. Mais si vous devez recevoir un traitement médical couvert par cette assurance, notamment en réadaptation, il se peut que la clinique exige que vous soyez vacciné...
Par contre, si vous vous retrouvez en congé sans solde (parce que vous refusez de vous faire vacciner alors que votre employeur l’exige) et que vous avez une couverture en invalidité avec votre assurance collective, vous ne pourrez réclamer des prestations.
Vous pourriez malgré tout profiter de certaines couvertures, comme les médicaments ou les soins dentaires. Tout dépend du contrat d’assurance collective signé par votre employeur et, dans certains cas, de votre contrat de travail.
Une personne, vaccinée ou non, qui se remet de la COVID-19, peut aussi faire appel à sa couverture en maladie complémentaire pour des soins paramédicaux (physiothérapie, santé mentale). Mais, ici aussi, ça dépend du contrat signé par votre employeur.
Enfin, si vous avez un problème de santé préexistant, selon mes recherches, les contrats d’assurance collective ne couvrent pas les congés sans solde préventifs (sous la forme d’invalidité de courte durée).
Les négociations entre le syndicat des deux plus grandes entreprises ferroviaires au Canada et leurs employeurs sont au point mort depuis les six derniers mois. Le 1er mai dernier, le syndicat représentant près de 10 000 employés du Canadien National (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) avait obtenu un mandat de grève.
Une résidente de Blainville ne fait plus confiance aux clés intelligentes depuis qu’elle s’est fait voler sa voiture le mois dernier, mais elle estime que le problème est plus profond, ayant constaté que les bandits savent quoi faire pour déjouer les dispositifs de protection antivol comme les systèmes de traçage.