
Pas de panique, il n’y aura pas de graves pénuries à l’épicerie, disent les experts
Radio-Canada
Divers acteurs et observateurs de l'industrie de l'alimentation se font rassurants : l'approvisionnement en denrées n'est pas menacé au pays, bien que les épiceries doivent composer avec un manque de main-d'œuvre et des pénuries pour certains produits.
Mercredi, le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, a tenu à rassurer les Canadiens à ce sujet.
Le ministre dit avoir reçu l'assurance de la part des chaînes d'alimentation et d'autres détaillants qu'il y avait profusion de biens pour les consommateurs. Et ce, malgré la pandémie qui occasionne des pénuries de personnel et de la congestion dans les approvisionnements.
Nous restons vigilants et ne minimisons pas cette situation, a déclaré M. Alghabra, qui compte tenir un sommet lundi sur cette question avec les détaillants du pays.
Je ne crois pas que nous allons manquer de nourriture à l'épicerie, renchérit Simon Somogyi, professeur en hébergement, alimentation et tourisme à l'Université de Guelph.
La chaîne d'alimentation du pays repose sur un équilibre délicat parce que la saison agricole est courte et que l'approvisionnement s'effectue sur de longues distances, dit le professeur Somogyi. Pour ces raisons, le maintien de l'approvisionnement et la distribution des denrées sont complexes, même lorsque les conditions sont idéales.
Or, elles sont loin de l'être à l'heure actuelle, rappelle-t-il.
Le variant Omicron du coronavirus a eu des conséquences sur l'industrie de l'alimentation. Le manque de personnel s'est intensifié au fur et à mesure que des travailleurs ont dû se placer en quarantaine ou sont tombés malades après avoir été exposés au virus.
Cette pénurie de travailleurs s'est fait sentir avant que le gouvernement de Justin Trudeau impose la vaccination aux camionneurs transfrontaliers, une exigence qui accroît les difficultés d'approvisionnement, ont souligné les associations qui les représentent.
