
Pas de demande d’extradition pour une homme accusé d’agression sexuelle en N.-É.
Radio-Canada
Une victime d’agression sexuelle veut qu’on lui explique pourquoi le Services des poursuites pénales n’a pas encore réussi à extrader son présumé agresseur, un ancien professeur de l’Université Dalhousie d’Halifax qui demeure aux États-Unis.
Jennifer Graves, alors une employée de l’Université Dalhousie, a déposé une plainte auprès de la police en 2019.
Elle a indiqué qu’elle avait été agressée sexuellement à plusieurs reprises lors d’événements sanctionnés au travail par un ancien professeur de l’Université Dalhousie, Ryan Matthew Pelis, en 2014 et 2015.
Selon LinkedIn, Ryan Matthew Pelis a travaillé à l’école comme professeur adjoint puis comme professeur agrégé au département de pharmacologie de 2011 à 2018 à l’Université Dalhousie. Son profil LinkedIn indique qu’il travaille actuellement pour la société pharmaceutique Novartis dans le Massachusetts.
La police a accusé l’enseignant de deux chefs d’agression sexuelle en décembre 2019, mais à ce moment-là, Ryan Matthew Pelis, un citoyen américain, était parti pour les États-Unis.
Le document de la cour énumérant les accusations montre une adresse pour Ryan Matthew Pelis dans le Massachusetts. Malgré cette information, le Services de poursuites pénales de la Nouvelle-Écosse (SPP) n’a jamais procédé à une demande d’extradition.
Jennifer Graves trouve ce manque d’action absolument dévastateur .
Il n’y a pas d’interdiction de publication sur le nom de la victime parce qu’une interdiction ne peut être introduite qu’une fois qu’un accusé fait sa première comparution. Et comme l’accusé n’a jamais assisté à la cour sur les accusations, aucune interdiction n'a pris effet.
CBC News a tenté de communiquer avec Ryan Matthew Pelis , sans réponse.
